« Mesdames, Messieurs en vos titres et qualités,
Chères concitoyennes, chers concitoyens,
C’est avec une certaine émotion que je m’adresse à vous pour la première fois en ce 21 juillet.
C’est aujourd’hui notre fête nationale en commémoration du serment du premier roi des Belges, Léopold de Saxe Cobourg, le 21 juillet 1831. Ce serment marquait le début d’une Belgique indépendante sous le régime d’une monarchie constitutionnelle et parlementaire. Après la révolution de 1830 qui mènera à l’indépendance de la Belgique, le Congrès National décida que le pays serait un royaume.
Depuis cette date, il a connu bien des changements : deux communautés, 3 régions, a connu une septième réforme et notre Belgique est toujours debout.
La fête nationale est une bonne occasion pour réfléchir à la qualité des liens qui nous unissent. Ces liens sont précieux. Nous l’avons ressenti à l’occasion de l’Euro, que de drapeaux aux façades et sur les voitures. Dommage que ces drapeaux ne soient à nouveau déployés à l’occasion de ce 21 juillet. Entre parenthèse, ceci n’est qu’une réflexion de l’échevin des Sports. Pourtant ces liens qui nous unissent sont précieux. Mais ils sont constamment mis à l’épreuve. Nous vivons dans un monde interconnecté, hyper-connecté. Les médias sociaux nous rapprochent. Les progrès de l’informatique et d’internet sont fascinants. Ils ont un impact fondamental sur nos vies, sur notre travail.
En effet, l’informatique nous permet de gérer de façon efficiente nos activités, nos modes de production et notre mobilité, tout en réduisant les coûts et l’impact sur l’environnement.
Cette hyper-connectivité peut conduire à des relations superficielles qui ne laissent plus le temps au ciment humain de se construire durablement.
Plus que virtuelles ou immédiates, nous avons besoin de relations réelles et profondes, elles seules développent la personnalité et l’esprit critique, encourageant à donner le meilleur de soi-même, elles seules permettent aux talents de s’exprimer et à chacun de trouver sa place dans la société.
Aux portes de l’Europe se déroulent des drames qui ne peuvent nous laisser indifférents. Des guerres civiles y sévissent, des Etats se désagrègent, des milliers de réfugiés affluent.
L’Europe se doit de soutenir dans les pays qui l’entourent, les forces qui prônent la participation politique et le partage économique.
Que ce soit pour nous-mêmes ou comme citoyens de notre pays, de l’Europe et du monde, oui nous sommes en mesure de faire la différence en créant et en nourrissant des liens profonds, solides et durables. Ils sont le ciment de notre civilisation, de notre sécurité et de notre avenir.
Crier « VIVE » quelqu’un ou quelque chose, c’est une promesse d’avenir tournée vers le futur. C’est un souhait d’existence longue et prospère. C’est un appel aux forces …vives et aux principes vitaux de s’unir pour qu’il en soit ainsi, pour que notre clameur soit entendue et notre cœur exaucé.
Prenons en pleinement conscience en le disant.
Merci de votre présence.
Merci à l’Harmonie présente chaque année.
VIVE le Roi !
VIVE la Belgique !
VIVE la Commune d’AUBANGE ! »